« Deux tiers des entreprises, en Côte d’Ivoire, n’ont pas de plans d’urgences écrits. Les 40% qui en ont ne les ont pas testés au cours des 12 derniers mois ».
C’est l’une des principales informations qui ressortent de l’étude réalisée par Artworks International, un cabinet spécialisé dans le management du risque et des plans d’urgence. Une situation qui pourrait être préjudiciable pour les entreprises, la pérennité de leurs activités et partant pour l’économie nationale.
« Un plan qui n’est pas testé peut ne plus correspondre à la réalité du moment. La menace est dynamique et peut changer au fil du temps, il est donc important de tester son plan pour des entreprises beaucoup plus résilientes », soutient Serge Kouakou, Président Directeur Général de Artworks International.
Pour Artworks International, l’Afrique de l’Ouest n’est pas une zone plus à risque que les autres parties du monde. Mais ces dernières années, les pays de la sous-région ont été secoués par des incendies de marchés, les épidémies, les crises politiques, les attaques terroristes, les intempéries, les inondations, l’érosion côtière, la piraterie maritime, la cybercriminalité et les risques liés à de la contamination.
Face à toutes ces menaces, les entreprises avouent ne pas avoir la capacité, les outils et le dispositif nécessaire pour répondre efficacement, s’il survient une urgence.
Cependant, de tous ces risques, la menace incendie est la mieux maitrisée en Côte d’Ivoire. « Les entreprises ont fait un sérieux effort dans ce sens mais il faut aller au-delà », conclut Serge Kouakou, Directeur Général de Artworks International.
LAWANI Babatundé